Longtemps ignoré et mal connue, le syndrome de fatigue chronique présente pour particularité d’être difficile à diagnostiquer. Certains professionnels de santé sont mêmes sceptiques quant à sa réelle existence physiologique. Plusieurs théories s’affrontent pour expliquer le côté fugace et chronique du syndrome de fatigue chronique (SFC).
La première théorie consiste à penser qu’un certain nombre d'agents infectieux et de substances chimiques sont considérés par le système immunitaire comme des substances nuisibles. Celui-ci contre-attaque sans pouvoir venir à bout de ces menaces, gêné par une défaillance d’origine - éventuellement - génétique. Lorsque le système immunitaire demeure en mode actif, comme pour lutter contre une infection virale continue, l’organisme s’épuise. Il en résulte une fatigue chronique. La deuxième théorie pose l’hypothèse que le SFC serait causé par des virus qui infectent certaines parties du cerveau sans que l’on puisse les détecter par les moyens standards de diagnostic. De nouveaux protocoles d’identification sont en cours de développement afin de continuer à explorer ce concept. La troisième théorie considère que ce syndrome serait lié à une maladie des muscles et que la fatigue ressentie résulterait de ce dysfonctionnement musculaire.
Diagnostiquer le syndrome fatigue chronique (SFC)
Aucun test ne permet d’établir ce diagnostic. Les médecins doivent contrôler un certain nombre de critères afin de juger si oui ou non, le patient souffre de SFC. Une fatigue sévère depuis plus de 6 mois, qui n’est pas due à un effort continu, qui n’est pas résolue par du repos et qui gêne le bon fonctionnement de l’organisme, en empêchant le patient de mener une vie normale. Cette fatigue sévère est en général associée à la présence d’au moins 4 des symptômes suivants :
- Troubles de la mémoire ou de la concentration,
- Maux de gorge, ganglions douloureux au niveau du cou ou des aisselles,
- Douleurs musculaires inexpliquées,
- Douleur qui se déplace d'une articulation à l'autre, sans rougeurs ni gonflements,
- Maux de tête, migraines, sommeil non réparateur.
Traiter le syndrome fatigue chronique
Comme dans de nombreuses maladies chroniques, il n’existe pas un traitement type permettant de soigner le SFC. En faisant appel à la nutrithérapie et à la phytothérapie, il est possible d’agir sur les symptômes inhérents à cette affection et notamment sur l’anxiété, les maux de tête, la douleur et les problèmes de sommeil, sans les effets secondaires de traitements allopathiques.
- Du magnésium pour agir sur le stress, les douleurs musculaires, l’anxiété.
- Des oméga 3 et de la vitamine E pour leurs propriétés anti-inflammatoires et qui sont par ailleurs intéressants pour l’équilibre émotionnel.
- Des plantes aux propriétés sédatives comme l’aubépine, la passiflore, la valériane. La Reine des Prés et le Cassis sont utiles en cas de poussées inflammatoires au niveau des articulations, l’ortie est un antiasthénique qui permet de lutter contre la fatigue.