Mal de ventre, ballonnements, diarrhée, constipation… pour beaucoup de gens, il ne s’agit que de troubles ponctuels. Mais, pour les personnes souffrant du syndrome du côlon irritable, cela fait.
Mal de ventre, ballonnements, diarrhée, constipation… pour beaucoup de gens, il ne s’agit que de troubles ponctuels. Mais, pour les personnes souffrant du syndrome du côlon irritable, cela fait partie du quotidien.
De quoi s’agit-il, quelles en sont les causes et surtout comment le soulager ?
Le syndrome du côlon irritable, un trouble chronique et fonctionnel
Le syndrome du côlon irritable (aussi appelé syndrome de l’intestin irritable ou colopathie fonctionnel) touche entre 10 et 20% de la population mondiale et représente 30 à 40% des consultations en gastro-entérologie. Il est, après le rhume, une des causes les plus fréquentes d’absentéisme au travail.
Les symptômes
Le syndrome du côlon irritable se manifeste par l’association de :
- douleurs abdominales chroniques,
- ballonnements,
- troubles du transit (diarrhées et/ou constipation).
Pendant au moins 1 jour par semaine au cours des trois derniers mois, et ce, depuis au moins six mois (1). C’est cet étalement dans le temps qui fait parler de “trouble chronique”.
Les douleurs répondent aux critères de Rome III, c'est-à-dire qu’elles :
- Sont soulagées au moment de la défécation.
- Sont associées à un changement dans la fréquence de la défécation (définie par le fait d’aller à la selle 3 fois (ou plus) par jour, ou moins de à 3 fois par semaine).
- Sont associées à un changement anormal de la consistance des selles (trop solides ou trop molles). (2)
Le diagnostic
Le diagnostic du SCI se fait par élimination (3), c'est-à-dire lorsque l’on a écarté toutes les causes organiques bénignes (pancréatite, maladie de Crohn, maladie coeliaque…) ou malignes (cancéreuse). Le bilan sanguin, les prélèvements et les résultats d’imagerie médicale (scanner, IRM, coloscopie) sont normaux. Il n’y a, en somme, aucun signe d’alarme (4).
Pour autant, malgré l’absence de lésion anatomique, il y a bien un problème, le fonctionnement de l’organisme. C’est pour cela que l’on dit que le SCI est un problème fonctionnel, ce qui place parfois les patients dans un certain sentiment de désarroi et d’incompréhension.
Quelles sont les causes du syndrome du côlon irritable ?
Si on a longtemps affirmé que le syndrome du côlon irritable était d’ordre psychogène, c'est-à-dire d’origine purement psychique (le fameux “C’est dans la tête ”), on considère aujourd’hui que sa cause est multifactorielle et plusieurs facteurs primaires et secondaires possibles sont évoqués :
- La prise répétée d’antibiotiques,
- Une alimentation riche en hydrates de carbone (glucides) (6),
- L’émotivité et anxiété (7),
- Une inflammation intestinale (8), en particulier après un épisode infectieux comme une gastro-entérite,
- Une perturbation de la motilité intestinale liée à une diminution de l’expression des transporteurs spécifiques de là recapture de la sérotonine (9), c'est-à-dire que les muscles situés dans la paroi de l’intestin ne se contractent pas comme ils devraient (on parle d’ “intestin paresseux”),
- Une hypersensibilité viscérale (10).
Il a été montré que le SCI s’accompagne toujours d’un déséquilibre du microbiote intestinal (ou flore intestinale qui contient naturellement des milliards de bactéries essentielles à la digestion). (11)
Soulager le syndrome du côlon irritable
Le rôle des probiotiques
En l’absence de lésion, les traitements médicamenteux ne peuvent être que palliatifs (ils atténuent les symptômes sans résoudre la cause) : anti-spasmodiques, anti-diarrhéiques, laxatifs, anti-dépresseurs… et on considère qu’il n’y a aujourd’hui pas de traitement de référence pour le SCI. (12)
Néanmoins, et dans la mesure où l’équilibre du microbiote intestinal est impliqué dans le syndrome du côlon irritable, un consensus se dessine sur l’intérêt des probiotiques (13) en particulier dans la réduction des douleurs abdominales.
Définis par l’OMS comme des “micro-organismes vivants qui, lorsqu’ils sont administrés en quantité suffisante, exerce un effet bénéfique pour la santé, au-delà des effets nutritionnels traditionnels ”. Il est admis que les probiotiques contribuent à induire un changement bénéfique dans le microbiote intestinal déséquilibré. (14)
Néanmoins, il semblerait que tous les probiotiques disponibles sur le marché ne produisent pas tous les mêmes effets favorables. On privilégiera ainsi les probiotiques revivifiables . En outre, certaines souches apparaissent plus efficaces que d’autres pour soulager le SCI. Ainsi, le mélange Lactobacillus rhamnosus R0011 et Lactobacillus helveticus Rosell-52 (15) semble particulièrement précieux pour réduire les douleurs abdominales, les coliques, les ballonnements et la pression abdominale.
Le Lactobacillus helveticus Lafti L10 (16), quant à lui, permet d’améliorer la fonction barrière de la muqueuse et l’inflammation en agissant à un niveau microscopique
Pour un effet optimal, il est recommandé de consommer les probiotiques au moment des repas, car l’acidité gastrique, à laquelle ils sont sensibles, est tamponnée par le bol alimentaire.
Les compléments alimentaires
Des compléments alimentaires peuvent également contribuer à soulager les symptômes du SCI :
- La L-glutamine, un acide aminé, qui restaure l'intégrité de la muqueuse intestinale (17),
- La curcumine (18), une molécule présente dans le curcuma qui tend à réduire l’inflammation, stimule la sécrétion biliaire et améliore la digestion,
- La cannelle aux vertus antispasmodiques,
- La bromélaïne (19), une enzyme présente dans l’ananas qui favorise la digestion, protège et répare la muqueuse gastrique.
L’importance de l’alimentation et de l’hygiène de vie
Le respect d’un certain nombre de mesures hygiéno-diététiques joue également un rôle important dans la gestion du SCI.
Le régime “Low FODMAP”
Les personnes atteintes par le SCI remarquent fréquemment un lien entre la prise de certains aliments et la survenue ou l’aggravation de leurs symptômes (20).
Si de nombreuses diètes et restriction alimentaires ont été auparavant préconisées, on estime aujourd’hui que le régime pauvre en FODMAP est le plus recommandable pour diminuer les troubles liés au SCI. (21) (22)
Le terme FODMAP est un acronyme qui signifie :
F = Fermentescibles (rapidement fermentés par les bactéries du côlon)
O = Oligosaccharides (fructanes et galacto-oligosaccharides ou GOS)
D = Disaccharides (lactose)
M = Monosaccharides (fructose en excès du glucose)
A = And (et)
P = Polyols (sorbitol, mannitol, xylitol et maltitol)
Concrètement, il s’agit de limiter les aliments contenant des sucres dits « fermentescibles ». Ces glucides sont fermentés par les bactéries du côlon et provoquent les symptômes de ballonnements, de gaz et de douleurs abdominales. Les produits laitiers (notamment le lait et les yaourts, un certain nombre de fruits (comme les pommes, les poires, les prunes), de légumes (notamment choux et dérivés, poireaux, ail, oignon), le blé, ainsi que les édulcorants et confiseries dites sans sucre sont particulièrement sur la sellette. La plupart des préparations industrielles fait également l’objet d’une grande prudence compte tenu des différents additifs qu’elle contient.
Le régime pauvre en FODMAP s’accompagnera de règles simples :
- Manger à heures fixes.
- Manger en petites quantités.
- Manger doucement et dans le calme.
- Attendre au moins deux heures entre le repas du soir et le coucher.
Activité physique et relaxation
Il a été constaté que la pratique d’une activité sportive modérée régulière a un effet bénéfique sur les symptômes du SCI (23) et tend à réguler la motricité intestinale. Marche, natation, travail cardio-vasculaire ou encore yoga sont ainsi à privilégier.
Les méthodes de relaxation (respiration consciente, cohérence cardiaque, méditation, sophrologie, etc.) tendent aussi à apporter une amélioration, notamment parce qu’elles contribuent à diminuer l’état de stress qui aggrave les symptômes (24).
Enfin, au chapitre des méthodes dites alternatives, seule l’hypnose a réellement fait montre de son efficacité (25).
Si on ne guérit pas du syndrome du côlon irritable, des compléments alimentaires (probiotiques, L-glutamine, curcuma…) bien choisis ainsi qu’un régime raisonné associé à un mode de vie faisant la part belle à la gestion du stress et à l’activité physique permet de soulager notablement les symptômes.
Mal de ventre, ballonnements, diarrhée, constipation… pour beaucoup de gens, il ne s’agit que de troubles ponctuels. Mais, pour les personnes souffrant du syndrome du côlon irritable, cela fait partie du quotidien.
De quoi s’agit-il, quelles en sont les causes et surtout comment le soulager ?
Le syndrome du côlon irritable, un trouble chronique et fonctionnel
Le syndrome du côlon irritable (aussi appelé syndrome de l’intestin irritable ou colopathie fonctionnel) touche entre 10 et 20% de la population mondiale et représente 30 à 40% des consultations en gastro-entérologie. Il est, après le rhume, une des causes les plus fréquentes d’absentéisme au travail.
Les symptômes
Le syndrome du côlon irritable se manifeste par l’association de :
- douleurs abdominales chroniques,
- ballonnements,
- troubles du transit (diarrhées et/ou constipation).
Pendant au moins 1 jour par semaine au cours des trois derniers mois et ce depuis au moins six mois (1). C’est cet étalement dans le temps qui fait parler de “trouble chronique”.
Les douleurs répondent aux critères de Rome III, c’est à dire qu’elles :
- Sont soulagées au moment de la défécation.
- Sont associées à un changement dans la fréquence de la défécation (définie par le fait d’aller à la selle 3 fois (ou plus) par jour, ou moins de à 3 fois par semaine).
- Sont associées à un changement anormal de la consistance des selles (trop solides ou trop molles). (2)
Le diagnostic
Le diagnostic du SCI se fait par élimination (3), c’est à dire lorsque l’on a écarté toutes les causes organiques bénignes (pancréatite, maladie de Crohn, maladie coeliaque…) ou malignes (cancéreuse). Le bilan sanguin, les prélèvements et les résultats d’imagerie médicale (scanner, IRM, coloscopie) sont normaux. Il n’y a, en somme, aucun signe d’alarme (4) .
Pour autant, malgré l’absence de lésion anatomique, il y a bien un problème le fonctionnement de l’organisme. C’est pour cela que l’on dit que le SCI est un problème fonctionnel, ce qui place parfois les patients dans un certain sentiment de désarroi et d’incompréhension.
Quelles sont les causes du syndrome du côlon irritable ?
Si on a longtemps affirmé que le syndrome du côlon irritable était d’ordre psychogène, c’est à dire d’origine purement psychique (le fameux “C’est dans la tête ”), on considère aujourd’hui que sa cause est multifactorielle et plusieurs facteurs primaires et secondaires possibles sont évoqués :
- La prise répétée d’antibiotiques,
- Une alimentation riche en hydrates de carbone (glucides) (6),
- L’émotivité et anxiété (7),
- Une inflammation intestinale (8), en particulier après un épisode infectieux comme une gastro-entérite,
- Une perturbation de la motilité intestinale liée à une diminution de l’expression des transporteurs spécifiques de la recapture de la sérotonine (9), c’est à dire que les muscles situés dans la paroi de l’intestin ne se contractent pas comme ils devraient (on parle d’ “intestin paresseux”),
- Une hypersensibilité viscérale (10).
Il a été montré que le SCI s’accompagne toujours d’un déséquilibre du microbiote intestinal (ou flore intestinale qui contient naturellement des milliards de bactéries essentielles à la digestion). (11)
Soulager le syndrome du côlon irritable
Le rôle des probiotiques
En l’absence de lésion, les traitements médicamenteux ne peuvent être que palliatifs (ils atténuent les symptômes sans résoudre la cause) : anti-spasmodiques, anti-diarrhéiques, laxatifs, anti-dépresseurs… et on considère qu’il n’y a aujourd’hui pas de traitement de référence pour le SCI. (12)
Néanmoins, et dans la mesure où l’équilibre du microbiote intestinal est impliqué dans le syndrome du côlon irritable, un consensus se dessine sur l’intérêt des probiotiques (13) en particulier dans la réduction des douleurs abdominales.
Définis par l’OMS comme des “micro-organismes vivants qui lorsqu’ils sont administrés en quantité suffisante, exerce un effet bénéfique pour la santé, au delà des effets nutritionnels traditionnels ”. Il est admis que les probiotiques contribuent à induire un changement bénéfique dans microbiote intestinal déséquilibré. (14)
Néanmoins, il semblerait que tous les probiotiques disponibles sur le marché ne produisent pas tous les mêmes effets favorables. On privilégiera ainsi les probiotiques revivifiables . En outre, certaines souches apparaissent plus efficaces que d’autres pour soulager le SCI. Ainsi, le mélange Lactobacillus rhamnosus R0011 et Lactobacillus helveticus Rosell-52 (15) semble particulièrement précieux pour réduire les douleurs abdominales, les coliques, les ballonnements et la pression abdominale.
Le Lactobacillus helveticus Lafti L10 (16), quant à lui, permet d’améliorer la fonction barrière de la muqueuse et l’inflammation en agissant à un niveau microscopique
Pour un effet optimal, il est recommandé de consommer les probiotiques au moment des repas car l’acidité gastrique, à laquelle ils sont sensibles, est tamponnée par le bol alimentaire.
Les compléments alimentaires
Des compléments alimentaires peuvent également contribuer à soulager les symptômes du SCI :
- La L-glutamine, un acide aminé, qui restaure l‘intégrité de la muqueuse intestinale (17),
- La curcumine (18) , une molécule présente dans le curcuma qui tend à réduire l’inflammation, stimule la sécrétion biliaire et améliore la digestion,
- La cannelle aux vertus antispasmodiques,
- La bromélaïne (19), une enzyme présente dans l’ananas qui favorise la digestion, protège et répare la muqueuse gastrique.
L’importance de l’alimentation et de l’hygiène de vie
Le respect d’un certain nombre de mesures hygiéno-diététiques joue également un rôle important dans la gestion du SCI.
Le régime “Low FODMAP”
Les personnes atteintes par le SCI remarquent fréquemment un lien entre la prise de certains aliments et la survenue ou l’aggravation de leurs symptômes (20).
Si de nombreuses diètes et restriction alimentaires ont été auparavant préconisées, on estime aujourd’hui que le régime pauvre en FODMAP est le plus recommandable pour diminuer les troubles liés au SCI. (21) (22)
Le terme FODMAP est un acronyme qui signifie :
F = Fermentescibles (rapidement fermentés par les bactéries du côlon)
O = Oligosaccharides (fructanes et galacto-oligosaccharides ou GOS)
D = Disaccharides (lactose)
M = Monosaccharides (fructose en excès du glucose)
A = And(et)
P = Polyols (sorbitol, mannitol, xylitol et maltitol)
Concrètement, il s’agit de limiter les aliments contenant des sucres dits «fermentescibles». Ces glucides sont fermentés par les bactéries du côlon et provoquent les symptômes de ballonnements, de gaz et de douleurs abdominales. Les produits laitiers (notamment le lait et les yaourts, un certain nombre de fruits (comme les pommes, les poires, les prunes), de légumes (notamment choux et dérivés, poireaux, ail, oignon), le blé, ainsi que les édulcorants et confiseries dites sans sucre sont particulièrement sur la sellette. La plupart des préparations industrielles fait également l’objet d’une grande prudence compte tenu des différents additifs qu’elle contient.
Le régime pauvre en FODMAP s’accompagnera de règles simples :
- Manger à heures fixes.
- Manger en petites quantités.
- Manger doucement et dans le calme.
- Attendre au moins deux heures entre le repas du soir et le coucher.
Activité physique et relaxation
Il a été constaté que la pratique d’une activité sportive modérée régulière a un effet bénéfique sur les symptômes du SCI (23) et tend à réguler la motricité intestinale. Marche, natation, travail cardio-vasculaire ou encore yoga sont ainsi à privilégier.
Les méthodes de relaxation (respiration consciente, cohérence cardiaque, méditation, sophrologie, etc.) tendent également à apporter une amélioration, notamment parce qu’elles contribuent à diminuer l’état de stress qui aggrave les symptômes (24).
Enfin, au chapitre des méthodes dites alternatives, seule l’hypnose a réellement fait montre de son efficacité (25) .
Si on ne guérit pas du syndrome du côlon irritable, des compléments alimentaires (probiotiques, L-glutamine, curcuma…) bien choisis ainsi qu’un régime raisonné associé à un mode de vie faisant la part belle à la gestion du stress et à l’activité physique permet de soulager notablement les symptômes.
Sources :
(1) SNFGE - GFNG, “Prise en charge du syndrome de l’intestin irritable (SII)” 2016
(2) Dr G. Ancrenaz - Tulvan “Douleur abdominale chronique” (2017)
(3)Sofia Zisimopoulou, Idris Guessous, Syndrome de l’intestin irritable : un diagnostic d’exclusion? Rev Med Suisse 2012; volume 8. 1821-1825
(4) Brandt LJ, Chey WD, Foxx-Orenstein AE, et al. An evidence-based position statement on the management of irritable bowel syndrome. Am J Gastroenterol 2009;104(Suppl. 1):S1-35.
(5) Ford AC, Talley NJ. IBS in 2010: advances in pathophysiology, diagnosis and treatment. Nat Rev Gastroenterol Hepatol. 2011,8:76-8
(6) Simrén M, Månsson A, Langkilde AM, et al. Food-related gastrointestinal symptoms in the irritable bowel syndrome. Digestion 2001;63:108-15
(7) Surdea-Blaga T, Băban A, Dumitrascu DL. Psychosocial determinants of irritable bowel syndrome. World J Gastroenterol 2012;18:616-26.
(8) Liebregts T, Adam B, Bredack C, et al. Immune activation in patients with irritable bowel syndrome. Gastroenterology 2007;132:913-20
(9) Gershon MD. Nerves, reflexes, and the enteric nervous system : Pathogenesis of the irritable bowel syndrome. J Clin Gastroenterol 2005;39(Suppl. 3):S184- 93
(10) Costigan M, Scholz J, Woolf CJ. Neuropathic pain : A maladaptive response of the nervous system to damage. Annu Rev Neurosci 2009;32:1-32
(11) G. Bazzocchi,P. Gionchetti,P.F. Almerigi,C. Amadini,M. Campieri, Intestinal microflora and oral bacteriotherapy in irritable bowel syndrome. Digestive and Liver Disease. September 2002
(12) Source : APSSI
(13) Ford AC, Quigley EM, Lacy BF, et al. Efficacy of prebiotics, probiotics, and synbiotics in irritable bowel syndrome and chronic idiopathic constipation: systematic review and meta-analysis. Am J Gastroenterol 2014;109:1547-61
(14) Sanders, M.E., Gibson, G.R., Gill, H.S. and Guarner, F. (2007) Probiotics: their potential to impact human health. Council for Agricultural Science and Technology Issue Paper, 36. pp. 1-20. ISSN 1070-0021
(15) Benes, Z. et al. A probiotic combination for IBS: a pilot clinical study. NUTRAfoods
(16) G.Pang, A comparative study to probiotic bacterial strains in vitro ans in vivo, Internal report, 2005
(17) Kim MH, Kim H, The Roles of Glutamine in the Intestine and Its Implication in Intestinal Diseases. Int J Mol Sci. 2017 May 12;18(5). pii: E1051. doi: 10.3390/ijms18051051.
(18) Gupta SC, Patchva S, Aggarwal BB., Therapeutic roles of curcumin: lessons learned from clinical trials. AAPS J. 2013 Jan;15(1):195-218. doi: 10.1208/s12248-012-9432-8. Epub 2012 Nov 10.
(19) Zhou Z, Wang L, Feng P, et al. Inhibition of Epithelial TNF-α Receptors by Purified Fruit Bromelain Ameliorates Intestinal Inflammation and Barrier Dysfunction in Colitis. Frontiers in Immunology.
(20) Ducrotte P. Options thérapeutiques médicamenteuses et diététiques actuelles. Gastroenterol Cln Biol 2009, 33, Suppl 1:S68-7
(21) Halmos, Emma P. et al. A Diet Low in FODMAPs Reduces Symptoms of Irritable Bowel Syndrome Gastroenterology , Volume 146 , Issue 1 , 67 - 75.e5
(22) Mansueto, P., Seidita, A., D’Alcamo, A., & Carroccio, A. (2015). Role of FODMAPs in patients with irritable bowel syndrome. Nutrition in Clinical Practice, 30(5), 665-682
(23) Behzad Hajizadeh Maleki,Bakhtyar Tartibian,Frank C. Mooren,Leah Z. FitzGerald,Karsten Krüger,Mohammad Chehrazi,Abbas Malandish, “Low-to-moderate intensity aerobic exercise training modulates irritable bowel syndrome through antioxidative and inflammatory mechanisms in women: Results of a randomized controlled trial”, Cytokine, February 2018
(24) Source: APSSI
(26) Webb AN, Kukuruzovic RH, Catto-Smith AG et al.. Hypnotherapy for treatment of irritable bowel syndrome. Cochrane Database Syst Rev. 2007, 17.CD005110.