La tyrosine est un acide aminé. Découvrons ensemble ses caractéristiques, ses effets et pourquoi il faut en consommer.
La tyrosine est un acide aminé non essentiel (fait de protéines) pouvant être synthétisé par le corps. Or, il y a aussi de la tyrosine dans l’alimentation riche en protéines ou sous forme de compléments alimentaires pertinents pour les sportifs.
Quels sont les caractéristiques de la tyrosine ?
C'est donc un acide aminé non essentiel, mais primordial pour un fonctionnement sans failles du corps.
- Elle permet la synthèse de multiples neuromédiateurs.
- Elle est présente en majeure partie dans les produits d'origine animale ainsi que les oléagineux.
- Les compléments alimentaires en L-tyrosine sont extrêmement présents chez le sportif afin, notamment, de combattre la fatigue.
- Elle possède des actions antioxydantes atténuant le vieillissement cellulaire.
Pourquoi faut-il consommer des aliments riches en tyrosine ?
Les bienfaits de la tyrosine sont nombreux. En voici quelques-uns :
- Synthèse hormonale : la tyrosine agit dans la synthèse de l'adrénaline et de la noradrénaline, mais également de la mélanine (qui est le pigment de la peau ainsi que des poils) mais aussi des hormones thyroïdiennes.
- Antioxydante : la tyrosine a une action antioxydante optimale donnant la possibilité de restreindre le vieillissement cellulaire.
- Anti-fatigue et également anti-stress : s’il y a activité physique intense, un complément en tyrosine peut être envisagé dans le but d’améliorer nettement la production de dopamine et bénéficier d’une récupération optimale.
Lait, œufs, viande, poissons, noix (cajou & amandes), avocats, champignons, haricots verts, pommes de terre, aubergines, betteraves, radis, asperges, persil, concombres, oignons rouges, épinards ainsi que seigle : sont autant d'aliments riches en tyrosine.
Comment bien se servir de la tyrosine ?
Pour ce qui est de l’usage de la tyrosine, les besoins journaliers s’avèrent être estimés entre un à deux grammes de tyrosine pour une personne adulte se portant bien. Mais il ne faut surtout pas en prendre en prise continue. Seulement lorsqu'il y a un besoin, c'est-à-dire comme facteur limitant de la synthèse centrale des catécholamines (noradrénaline et dopamine) lors d’un stress chronique ou aigu.
Concernant les compléments alimentaires en L-tyrosine, sachez qu’ils sont en règle générale donnés afin d’optimiser l’éveil psychique et l’énergie, surtout chez les personnes sportives ou bien chez les bacheliers ou les concourants. Ils offrent la possibilité de combattre parfaitement la fatigue physique ainsi que mentale. Pour ce qui est de la supplémentation en tyrosine, elle est de la plupart du temps de 500 mg de L-tyrosine chaque jour. Nous vous conseillons de prendre cela en première partie de journée, à jeun, 30 minutes avant un repas, quand la synthèse de neuromédiateurs dans le cerveau est à son plus haut stade et qu'il n'y a pas de concurrence métabolique avec d'autres nutriments.
Quels sont les effets secondaires de la tyrosine ?
Un manque en tyrosine peut-il être impactant pour le corps ? La tyrosine est essentiellement synthétisée par le corps. Cependant, il peut tout à fait arriver qu'elle le soit en quantité moindre. Dans ce genre de contextes, on note une grande fatigue ainsi qu’une résistance au stress moindre.
Pour ce qui est des propriétés chimiques, la tyrosine s’avère être définie par son groupe phénol, dont l'hydroxyle est acide. Cet acide aminé est synthétisé via la phénylalanine. Il a une fonction extrêmement importante, car il a un rôle au niveau de la synthèse d’une multitude de substances indispensables que sont notamment la dopamine, la noradrénaline ainsi que l’adrénaline. En outre, sachez qu’il s’agit d’un précurseur des hormones thyroïdiennes ainsi que de la mélanine.
Quelles sont les références utilisées pour cet article ?
Voici les deux principales références qui ont été utilisées afin de rédiger cet article sur la tyrosine. La première référence se nomme « McLean A, Rubinsztein JS, Robbins TW, Sahakian BJ., « The effects of tyrosine depletion in normal healthy volunteers: implications for unipolar depression. », Psychopharmacology, vol. 171, no 3, 2004, p. 286-97 ». La seconde référence ayant été utilisée pour la rédaction de cet article n’est autre que « Ullrich, A., & Schlessinger, J. (1990). Signal transduction by receptors with tyrosine kinase activity. Cell, 61(2), 203-212. ».